Deux secondaires regroupent respectivement filles et garçons pour une éducation différenciée et adaptée à l’âge et aux qualités de chacun.
En français, l’accent est mis sur la littérature et la rédaction.
Nous préparons aux examens d’Etat (brevet des collèges, baccalauréat général, concours général des lycées).
L’anglais et la latin sont enseignés dès la 6è. L’allemand et l’espagnol sont proposés en seconde langue (à partir de la 5e). Le grec est enseigné dès la 4è.
Au lycée, nous proposons les spécialités HLP, mathématiques, LLCA, physique, SVT, SES et LLCE.
En septembre 2014, la Terminale filles a ouvert ses portes.
Sortie des élèves de première (spécialité LLCE)
Pour clôturer le premier trimestre, les élèves de première qui suivent la spécialité Littérature Anglaise (LLCE) au lycée Saint-Dominique ont eu la chance de visiter l’exposition Füssli au Musée Jacquemart-André avec leurs professeurs.
Deux petits groupes ont pu ainsi découvrir, d’une part, la beauté et les richesses de ce petit joyau architectural, splendide hôtel particulier du 19ème siècle, à deux pas de la place de l’Etoile, mais ils ont également pu vivre une expérience unique en découvrant « en live » les œuvres du peintre Füssli présentées dans une ambiance intimiste et feutrée et qui pour certaines provenaient de musées célèbres européens ou même outre-Atlantique.
L’exposition temporaire intitulée « Entre rêve et fantastique » rassemblait une importante collection du peintre Johann Heinrich Füssli (1741-1825), suisse par sa naissance, britannique par son œuvre, puisqu’il est le principal illustrateur du théâtre de Shakespeare.
Et c’est là justement que se trouvait l’intérêt pour nos jeunes élèves qui, après avoir étudié en détails les célèbres héros de Macbeth et tremblé devant les trois sorcières, ont pu les croiser au détour d’un couloir, couchés cette fois-ci sur des toiles, esquissés avec brio dans un clair-obscur propre au peintre, et donnant ainsi corps et réalité aux mythes shakespearien.
A travers 63 œuvres emblématiques, les élèves ont pu expérimenter individuellement cette rencontre à la croisée de la peinture et la littérature, entrainés dans le monde de l’imaginaire et du fantastique, thématique conductrice de ce premier trimestre.
Au delà d’élargir leur culture, cette visite sera un atout pour la suite de la compréhension des influences littéraires et artistiques et pourquoi pas leurs dossiers de baccalauréat.
Les élèves ont pu compléter la visite en anglais par un tour de musée plus général et admirer objets d’art et tableaux de maître de Rembrandt à Fragonard.
Le musée s’étant paré de belles lumières de Noël et de décorations féériques a ravi les yeux de tous.
Quelques mots des élèves :
“To illustrate our theme Gothic literature and Shakespeare’s plays, we went to Paris with our teachers to admire the astonishing Jacquemart-André museum and the exhibition The Realm of dreams and the fantastic. Indeed it displayed Fuseli’s paintings, a famous British artist who depicted Shakespeare’s masterpieces. The place was absolutely gorgeous, decorated for Christmas and exposing hundreds of works of art from different centuries.
Fuseli’s paintings showed us what we had studied in class, so we were curious to discover them. The characters were often the protagonists of the famous playwright’s tragedies, such as the Nightmare, the Three Witches or Lady Macbeth sleepwalking. All of them were quite obscure, scary and striking.
It improved our knowledge and it enabled us to see the works in different perspectives. It was a rewarding experience we would be glad to renew! Thanks to our teachers who allowed us this dynamic encounter with Füssli and Shakespeare.
Une sortie de classes aux Invalides, juin 2022
« Ultima Ratio Regum »
Si elle est le dernier argument des rois, comme inscrit sur les canons du roi Soleil exposés aux Invalides, la puissance a pris en France un visage plein de gloire au cours de notre Histoire. C’est cette gloire de la France que les élèves des deux classes de seconde ont été admirer mercredi 22 juin dernier au musée de l’Armée. Afin de clôturer le programme d’Histoire sur le XIX° siècle, nous sommes partis visiter à Paris les collections des Invalides consacrées à la période allant de la Révolution française à la guerre de 1870.
Nous avons commencé par une promenade autour de la Seine en passant par le pont Alexandre III, la Place de la Concorde et le Palais Bourbon où les élèves n’ont pas manqué d’avoir une pensée émue pour le roi Louis XVI ou les morts du 6 février 34. Mais place au grand roi et son hôtel des Invalides qui comme son nom l’indique est d’abord et toujours, un hospice pour les blessés de guerre. Cette création montre bien le souci du souverain pour ses sujets, fait notable car tout à fait innovant à l’époque. Chef-d’oeuvre de l’architecture classique signé Jules Hardouin-Mansard, ce monument abrite le musée de l’Armée dont les collections ont enthousiasmé les élèves permettant de mettre une image concrète sur des réalités parfois très abstraites en classe. Mais ce qui a certainement le plus impressionné les élèves sont les plans-reliefs, véritables prodiges de maquettes, réalisées pour Louis XIV afin d’observer sans quitter Versailles, les constructions de Vauban et préparer d’éventuels sièges. Nous avons pu assister à l’enterrement d’un pensionnaire des Invalides, l’un des derniers sauté sur Diên Biên Phu. La gravité de l’instant dans ce cadre grandiose n’a pas manqué de marquer les personnes présentes. Nous avons fini par la visite de la chapelle Saint-Louis, cœur de l’édifice, et chanté l’Angélus. Saint Louis roi de France, sainte Jehanne d’Arc, sauvez la France !
A-M. S, Professeur d’Histoire
PROCES A LA CANTINE
Janvier 2023
Dans le cadre du cours de littérature de la spécialité HLP, les élèves de Première ont étudié les grandes catégories définies par Aristote pour décrire l’art de la parole. Le discours judiciaire en particulier vise l’accusation ou la défense en s’intéressant aux actions passées et en évaluant le juste et l’injuste. Tout cela est bien savant et assez arbitraire, me direz-vous, puisque le jugement rendu s’appuie aussi sur l’image donnée au présent par le personnage et sur l’utilité à venir de la décision prise. Et vous aurez raison ! Quelle meilleure manière de comprendre ce qui constitue une parole efficace que de la mettre en pratique soi-même ?
Comme l’ambition ne nous manque pas à St Dominique, nous avons décidé de statuer à nouveau sur le cas de Julien Sorel. Pour rappel, ce jeune héros de Stendhal est jugé dans Le Rouge et le Noir pour avoir tiré au pistolet sur Madame de Rênal en plein coeur de la messe, au moment précis de l’élévation de l’hostie que venait de consacrer l’abbé Pirard, son protecteur. Cette tentative d’assassinat couronnait une vie bien remplie : après avoir séduit Madame de Rênal, mère des enfants dont il était le précepteur, le jeune ambitieux s’était vu contraint de chercher fortune à Paris où il avait fini par séduire Mathilde de la Mole, fière aristocrate romanesque. Une lettre anonyme révélant ses errements passés avait mis en danger ce mariage qui consacrait l’ambition insatiable de Julien qui se voyait enfin accéder aux plus hautes couches de la société, lui le paysan pauvre mais intelligent. Il était donc retourné dans son village natal pour se venger de l’auteur de la lettre quand il avait découvert qu’il s’agissait de son ancienne maîtresse, Madame de Rênal.
Lors de son procès, il prend la parole et fait son propre plaidoyer :
« Je ne vous demande aucune grâce (…) Je ne me fais point illusion, la mort m’attend : elle sera juste. J’ai pu attenter aux jours de la femme la plus digne de tous les respects, de tous les hommages. Mme de Rênal avait été pour moi comme une mère. Mon crime est atroce, et il fut prémédité. J’ai donc mérité la mort, messieurs les jurés. Mais quand je serais moins coupable, je vois des hommes qui, sans s’arrêter à ce que ma jeunesse peut mériter de pitié, voudront punir en moi et décourager à jamais cette classe de jeunes gens qui, nés dans une classe inférieure et en quelque sorte opprimés par la pauvreté, ont le bonheur de se procurer une bonne éducation, et l’audace de se mêler à ce que l’orgueil des gens riches appelle la société.
Voilà mon crime, messieurs… »
Vous le savez, ce plaidoyer n’eut pas l’heur de convaincre les jurés qui condamnèrent Julien à la guillotine…
A leur tour les élèves ont dû choisir leur point de vue : ils allaient représenter l’avocat chargé de la défense ou celui chargé de l’accusation. Chacun serait libre ensuite de mettre en scène son discours devant ses camarades. Nous nous sommes ainsi retrouvés un vendredi de décembre dans les murs de la salle Bosco pour assister aux délibérations du jury convoqué par Gauthier, leur président, et constitué de quatre garçons et quatre filles. La plupart des intervenants ont prononcé des réquisitoires vigoureux et pleins du sens de l’ordre et de la justice. Quelques courageux, – plutôt devrais-je dire quelques courageuses – ont relevé le défi d’assurer la défense de Julien ; ils auraient arraché des larmes à un public peu enclin à la pitié…. Le verdict s’est inscrit dans la continuité du roman de Stendhal. Pourtant, le suspense a été réel lors des délibérations tant les réquisitoires comme les plaidoyers se sont montrés éloquents et efficaces. Bravo à nos valeureux orateurs !
Voici quelques extraits :
Hortense :
N’est-il pas notre devoir de considérer au delà des actes de ce jeune homme un appel à l’aide, de procéder à une prise de conscience de notre société et de ses travers ?(…) Le contexte me semble essentiel à poser. Jeune paysan, à la culture plus grande que sa bourse, incapable de se satisfaire de la pauvreté qui l’attendait sans aucun doute s’il restait dans son village, c’est avec espoir que mon jeune client tenta sa chance en tant que précepteur. Il affronta de nombreuses épreuves dans sa quête de liberté et d’ascension sociale. N’est-ce pas un droit humain, légitime de se révolter contre sa propre pauvreté ? Qui ici peut se lever et affirmer sans baisser les yeux qu’il n’aurait pas essayé de remédier à un niveau social si bas ? Comme je m’y attendais, personne. Laissez moi continuer à décrire l’ascension d’une montagne, partant du plus bas pour monter au sommet , avant de retomber, désespéré, chassé par une société qui refusa de lui donner sa chance. (…) J’en appelle enfin, messieurs les jurés, à votre raison. Ecoutez son cri, comprenez son coeur ! Il vous l’a dit, “mon crime est atroce”. Il admet, dans son honnêteté, l’horreur de cet acte aliéné qui aurait pu coûter la vie à Mme de Rénal ici présente. Grâce à Dieu, il n’en fut pas ainsi.”
Jean-Baptiste :
Laissez-moi vous dire ce qu’il s’est réellement passé dans l’église de Verrières un certain dimanche matin, tel que cela a été rapporté par un journaliste du nom d’Henri Beyle.
Le dénommé Julien Sorel arrive à Verrières. Il entre chez l’armurier du pays et en ressort avec une paire de pistolets chargés. Il entre dans l’église du village alors que la messe vient de commencer. Il se place à quelques pas derrière le banc de Madame de Rênal, ici présente, qui prie avec ferveur. En la voyant, il hésite, il ne parvient pas à réaliser son dessein. Mais le clerc qui sert la messe sonne pour l’élévation. Madame de Rênal baisse la tête. Le sieur Sorel tire sur elle un coup de pistolet et la manque ; il tire un second coup, elle tombe.
Après ce récit tragique, peut-il encore se trouver quelqu’un pour insinuer qu’il ne s’agit pas d’un crime, et que considérer cet événement comme tel est un horrible contresens ? Non, messieurs les jurés, et vous mesdames qui pleurez toujours, cet acte est bel et bien un crime. La raison pure et simple le veut ainsi : le prévenu est coupable d’une tentative d’homicide et doit être puni.
Vous le savez, dans notre affaire, la tentative fut volontaire : l’article 295 du Code[1] énonce que « tout homicide volontaire est un meurtre » : notre affaire est donc une tentative de meurtre. Mais elle fut également le fruit d’une préméditation : l’article 296 énonce que « tout meurtre prémédité est un assassinat » : notre affaire est donc une tentative d’assassinat. (…)
Le Code, qui guide notre jugement, nous donne la solution dans son article 302 : « tout coupable d’assassinat sera puni de mort ». Oui, nul besoin de rétorquer à haute voix, je sais bien que ce n’est pas un assassinat réel mais une simple tentative : cela ne mériterait donc selon vous pas la mort. Mais vous allez bien trop vite dans votre raisonnement : prenez le temps de tout analyser en détail. Vous oubliez en effet le deuxième article après celui-ci : « Le meurtre emportera la peine de mort, lorsqu’il aura précédé, accompagné ou suivi un autre crime ou délit ». Vous rétorquerez également que ce n’est pas un meurtre ; cela en a cependant toutes les apparences. Mais vous oubliez encore une fois la loi, qui prévoit que tout profanateur sera puni de mort[2]. Et n’est-ce pas une profanation que de tenter d’assassiner une personne innocente dans une église, au beau milieu et de la messe et de la Consécration ? Ainsi donc, il n’est possible de voir qu’une unique issue à cette affaire : la peine de mort.
Il se trouve cependant certains qui pourraient répliquer que le prévenu a agi ab irato, sous le coup de la passion et sans discernement, et qui par conséquent voudraient le défendre. Mais est-il bien possible, raisonnablement, d’agir sous l’emprise d’une passion lorsqu’on prépare son acte (je vous le rappelle, des pistolets ont été achetés intentionnellement) et agit délibérément en se forçant à tuer ? Non, le meurtre ne fut pas involontaire et fut entièrement libre et soumis à la seule raison de son auteur. Certains autres, surtout certaines, pourraient également dire que ce n’est en réalité pas si grave que cela, que le meurtrier est tout de même bien mignon et qu’il serait injuste de le condamner. C’est qu’elles ne voient pas la réalité en face et se soucient plus de leur bien-être personnel que de celui de la société.
Enfin, pour réduire au silence les derniers récalcitrants à la justice, comment peut-on affirmer ou même insinuer le contraire de ce que dit le prévenu lui-même en faisant usage de sa raison comme nous venons de le faire. Comment peut-on réfuter les paroles de celui qu’elles condamnent : « Mon crime est atroce, et il fut prémédité. J’ai donc mérité la mort » a-t-il dit. Confessio est regina probatio : je ne vois pas de meilleure raison de le condamner que celle-ci. Celui que vous jugez vous donne votre jugement : écoutez-le et vous rendrez ainsi justice à lui et à la société.
Anne-Sophie
Monsieur Sorel, je viens ici faire votre réquisitoire et voilà que vous prenez les devants ! Voilà que vous démontrez en tout point votre culpabilité ! Et je vous cite : « Mon crime est atroce et il fut prémédité » et encore, « J’ai donc mérité la mort. » Oui Monsieur Sorel, vous méritez cette mort ; vous devez être puni de cet ignoble crime, d’avoir osé attaquer la vie d’une femme sans défense, « digne de tous les hommages », selon vos propres mots !
Vous assumez ce que tous voient ici comme la justice parce que vous voulez obtenir leur soutien. Vous voulez par ce moyen, nous tromper, nous manipuler avec votre air de jeune homme plein de soi-disantes bonnes ambitions ! Mais nous ne voulons pas de cette ambition ! Car quelle est-elle ? sinon meurtrière… Vous osez prétendre que nous voulons tuer cet espoir des pauvres gens, que nous sommes les causes du mauvais élan qui vous a saisi ! Monsieur, sachez qu’en vérité la bonne société est accessible aux jeunes gens qui se sont procuré une bonne éducation ! mais vous n’en faites pas partie… Car une bonne éducation, une éducation remplie d’humanité, ne conduit jamais un homme à désirer, préparer et mettre en oeuvre la mort de son prochain. Et de de cette atroce manière de surcroît !.
Ainsi, vous devriez avoir honte de revendiquer votre faute, vous devriez plutôt la regretter, au lieu de la rejeter contre nous, hommes désirant le bien, la paix, la sécurité dans la société. Vous devriez souhaiter votre mort car elle servira d’exemple pour l’éducation des jeunes gens souhaitant faire vraiment partie de notre société. Les crimes ont toujours été punis Monsieur Sorel, depuis les premiers âges de l’humanité, et sur tous les territoires. Vous ne pouvez contrer la justice des Hommes, alors, si vous y croyez, préparez-vous à paraître devant Dieu.
L’élection de Miss Saint Do
le 17 décembre 2022
Noël approchait à grand pas. Son ambiance enveloppait l’école d’une joie profonde et pleine d’espoir : l’arrivée des vacances et du Messie.
En se réunissant pour réfléchir au moyen de fêter cela de la meilleure façon possible, les jeunes filles de la classe de première arrivèrent, à force d’imagination, à une idée innovante : un concours, qui rassemblerait les trois classes de leur lycée et permettrait à chacune de montrer les talents qu’elles développaient. L’idée était simple. Une première partie de culture générale, remplie de questions plus originales les unes que les autres. Puis la partie la plus intéressante, le projet artistique. Déployant des trésors de créativité et de persévérance, un groupe de filles de chaque classe se présentèrent pour dévoiler individuellement aux professeurs, directrice et élèves leurs inventions. Des dessins impressionnants aux pâtisseries exotiques et travaillées, aux danses et aux morceaux de musique, le public put admirer avec intérêt ce que les candidates avaient à offrir.
Les concurrentes durent ensuite trouver des objets improbables dans toute l’école, en un temps record. Le jury, composé des animatrices de seconde, première et terminale finit par se réunir, après avoir observé avec attention toutes les créations. La partie la plus difficile du concours commença alors : choisir la gagnante. Certaines étaient touchées par les efforts déployés, d’autres par leur minutie, d’autres encore par la passion qui les animait et se dévoilait à travers leur présentation. Les points cumulés finirent par désigner Faustine Diot, une terminale qui avait impressionné tout le monde par la beauté de ses dessins. La couronne, que les animatrices avaient apporté avec humour pour rappeler le titre du concours lui fut remise et les cinq dauphines, de la classe de première, reçurent leur écharpe. Au-delà des présentations qui avaient enthousiasmé le public, et de l’élection finale, un sentiment plus fort se dessina alors : une cohésion que le lycée, et les professeurs ressentirent avec intensité. Découvrir les dons de jeunes filles qui avaient été cachés jusque-là pour certaines montrèrent la richesse de ce que les élèves avaient à apporter. Et parce que l’idéal de St Dominique est de former des adultes accomplis et capables d’offrir autour d’eux ce qu’ils avaient reçu, cet évènement conforta chacun dans cette envie de beau, de bien et de vrai. Les animatrices furent ravies de la réussite de cet après-midi, comme une récompense à tout leur travail. Dans un an, la nouvelle lauréate sera élue, et nul doute que cette fois encore, ce concours permettra au lycée de se réunir pour son plus grand plaisir !








